Les choses toutes humbles qui nous entourent à redécouvrir en parcourant des images familières de la rue vietnamienne sous le regard de Loes Heerink
Archives d’Auteur: Ngoc Tu
Nam Dinh, une terre riche en patrimoines
Située au Sud Est du delta du Fleuve Rouge, la province de Nam Dinh est le berceau de bien de sites historiques et traditions ancestrales. Lire la suite
Hà Giang exalte la beauté des fleurs de sarrasin

Un numéro artistique lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e Fête des fleurs de sarrasin, le 15 octobre, à Hà Giang.
«La pierre fleurit», tel était le thème de la 2e Fête des fleurs de sarrasin qui a débuté, samedi soir, dans le district de Dông Van, province de Hà Giang (au Nord). Lire la suite
Les sites touristiques à ne pas manquer à Ha Giang
La province de Ha Giang se trouve à la plus haute latitude du Vietnam. Elle est entourée des provinces de Cao Bang, Lao Cai, Yen Bai, Tuyen Quang, et frontalière de la Chine par le Nord. Ses paysages naturels majestueux, des rizières en terrasses merveilleuses… valent également le détour lors de votre voyage au Vietnam. Lire la suite
La fête Pithi Sene Dolta des Khmer à Trà Vinh
La fête Pithi Sene Dolta a lieu chaque année du 28e jour du 8e mois lunaire au 1er jour du 9e mois lunaire, afin de commémorer les ancêtres, de prier pour le repos de l’âme des morts. Lire la suite
Préservation des héritages culturels du Tây Nguyên

Des statues en bois d’artistes des Hauts Plateaux du Centre, dans la zone d’écotourisme de Pa Sy, province de Kon Tum.
Avec les effets de l’industrialisation et de la modernisation, la province de Dak Lak (dans les Hauts Plateaux du Centre-Tây Nguyên) a lancé un projet de restauration des monuments historiques et communautaires et de préservation des valeurs culturelles, en particulier des ethnies minoritaires. Lire la suite
Le chèo, un chant qui n’a pas dit son dernier mot
Lorsqu’on parle du chant chèo à Quang Ninh, on pense au chef-lieu de Dông Triêu, terre historique pour cet art vocal traditionnel. C’est toute une région qui se bat pour éviter qu’il ne disparaisse à tout jamais. Lire la suite
Tombeaux mystérieux à Bac Giang
Des milliers d’objets en pierre datant de plus de 300 ans, liés à des tombeaux de mandarins, sont dispersés dans plusieurs districts de la province de Bac Giang (Nord). Un mystère pour les chercheurs et un spectacle insolite pour les touristes. Lire la suite
Le com bui ou cantine de rue
Le vocabulaire des Hanoïens s’est enrichi d’un nouveau terme : com bui qui signifie littéralement riz-poussière. Il s’agit en fait de «bouis-bouis» proposant du riz accompagné d’un vaste choix de viandes, légumes, etc.
Qu’est ce que c’est le com bui ? Il s’agit de repas modiques pris dans les gargottes improvisées, constituées souvent de tables et d’escabeaux de bois blanc qui n’ont pas fini d’envahir les trottoirs maintenant que le gouvernement encourage l’entreprise privée. Il paraît que ces «restaurants populaires» (quan com binh dân) sont nés il y a belle lurette dans le Saigon des prolétaires et qu’il en existait aussi – pas beaucoup – dans des quartiers pauvres de Hanoï.
Mais ils n’étaient pas fréquentés comme c’est le cas actuel par des gens de la classe moyenne : fonctionnaires, employés, étudiants, principalement à midi. L’apparition de ces «fast food» hanoïens est un phénomène social digne d’être remarqué. Révélateur des temps, il traduit un changement dans les mœurs familiales urbaines.
Pourquoi le nom com bui ?
Dans l’ancienne tradition, le repas en famille est chose sacrée. À cause des évacuations de la population au cours des deux longues guerres de résistance, du régime de travail continu pendant toute la journée avec une courte pause à midi, le déjeuner n’est pas souvent pris en famille. Au bureau ou à l’usine, on mange à la cantine, ou on apporte avec soi une gamelle avec sa ration. L’habitude de venir déjeuner dans les com bui pour les gens de la classe moyenne indique une démocratisation de l’étiquette en même temps qu’une certaine amélioration de leurs moyens financiers. Bien que proposés pour une somme relativement modique, ces «repas-poussière» sont quand même plus chers que la gamelle préparée par la maîtresse de famille.
Pourquoi le nom com bui ? Au Sud, pendant la guerre américaine, il y avait des centaines de milliers de petits vagabonds qu’on appelait bui doi (poussière de la vie). Ces enfants sans feu ni lieu mangeaient dans des gargottes minables, s’ils en avaient la possibilité. Le substantif bui (poussière) est devenu un adjectif pour dire «vagabond, marginal». De là, le mot com bui pour désigner les restaurants populaires est apparu (le riz était le substrat de chaque repas et le mot repas se traduit simplement par bua com ou com. An com (manger du riz) signifie prendre un repas).
Source: TITC
Les estampes du village de Sinh
Situé à 9km à l’est de Hue, le village de Sinh est le berceau des estampes rituelles typiques de la région centrale de Thua Thien-Hue. Quels sont leurs secrets? Lire la suite


