Les choses toutes humbles qui nous entourent à redécouvrir en parcourant des images familières de la rue vietnamienne sous le regard de Loes Heerink

Une attente coûtant des heures sur un pont pour profiter des clichés des vendeurs passant la rue, ce n’est pas rare pour Loes Heerink, une photographe hollandaise. Les fruits d’une telle patience, vont entre autre, sortir dans son prochain livre album.

Loes Heerink habitait à Hanoi pendant quatre ans, c’étaient les vendeurs de rue qui lui ont inspiré pour s’investir dans cet album dès son arrivée au Vietnam, lui nous a dit.

Le dernier cliché sur ce sujet s’est fait sur un pont, deux mois avant son retour en Hollande, où elle devait réserver plusieurs heures pour apercevoir des véhicules d’en haut, selon ce qu’elle confie.

Des ambulants, n’étant rien tannés par d’autres motifs, sont les seuls à apparaitre sur le cliché. C’est la raison de son choix du lieu.

Tout le monde puisse voir aussi ce que je vois, c’est mon envie. Je crois que les vendeurs de rue représentent des pièces artistiques du quotidien, lui a révélé.

Ses travaux se réalisent dans différents coins, depuis le parapet d’un bar dans un vieux quartier jusqu’aux divers ponts de la ville.

Parfois, elle doit se lever de très bonne heure juste pour attendre traverser ces « artistes ». Pour d’autres fois, elle se prive de son repos à midi ou du week-end pour y « chasser » des moments privilégiés.

Même des fois, cinq heures passées n’aboutissent à rien, lui a partagé.
Elle consacre également du temps à la conversation avec ces vendeurs qui lui ont parlé de leur gagne de pain à base de la vente des légumes et fruits mais encore d’autres, tous avec le vélo.

Elle envisage de revenir au Vietnam pour compléter ce livre album. Avec ce projet personnel, un site web a été créé par elle-même «Kickstarter» pour fait appel au soutien volontaire.
Image de Loes Heerink
Texte original en vietnamien : Vnexpress